Pour sauver le monde aujourd’hui, on reçoit, en plein So good MAIF Festival, quatre fines lames de l’écologie. Adélaïde Charlier, 24 ans, triathlonienne et activiste à l’origine de la section belge de l’ONG Youth for Climate ; Makan Fofana, auteur du livre “Banlieue du Turfu” sur les imaginaires désirables des banlieues ; Julie Pasquet, artiviste et cofondatrice du collectif Le bruit qui court; et Cyril Dion, écrivain, réalisateur et militant écolo.
Un joli roster d’invités qui, malgré les guerres, la montée du populisme et le coup de force démocratique de la rentrée, va nous partager ce qui le maintient en joie et en lutte. Les luttes locales, le solarpunk en banlieue, la danse en manif, mais aussi des animés comme Princesse Mononoké, des petits-enfants de magnats du pétrole qui financent des ONG écolo, ou encore la bifurcation des étudiants de grandes écoles. Autant de façons de cranter une culture de l’écologie pour, un jour, remporter la bataille des imaginaires. Et qui sait, forger une hégémonie culturelle.