Visuel Biodiversité : une population de baleines à bosse en hausse ?
02.10.23

Biodiversité : une population de baleines à bosse en hausse ?

Plus de 500 baleines à bosse ont été photographiées, entre mai et août, à la Réunion. Le chiffre, révélé par l’ONG Globice, est supérieur à celui partagé l’année dernière.  

Décidément, les bonnes nouvelles s’amoncellent pour les baleines à bosse. Ce grand cétacé d’une taille moyenne de 14 mètres de long, considéré comme en “préoccupation mineure” par l’Union internationale pour la conservation, a vu l’un de ces individus être sauvé par la fondation Sea World. En effet, la baleine s’était retrouvée coincée dans une bouée en Australie, sa libération aurait duré une quinzaine de minutes. Puis, jeudi 28 septembre, c’est l’ONG Globice, dédiée à la science et à la conservation des cétacés de La Réunion et de l’Océan indien, qui a partagé une bonne nouvelle concernant la hausse de baleines à bosses aperçues à la Réunion.

Des actions utiles à la protection

Avec sa nageoire caudale noire et blanche, la baleine à bosse est reconnaissable parmi toutes. Et depuis début août, l’île de la Réunion a passé la barre historique des 500 individus. Pour Jean-Marc Gancille, membre de l’ONG Globice interviewé par Réunion La 1ère, ce sont notamment les « actions de conservation de l’espèce, dont le fait de ne plus chasser ces animaux » qui ont permis aux populations de baleines à bosse de se reconstituer.

Tendance en hausse

L’île de la Réunion fait partie des lieux où les baleines à bosses se rendent pour mettre bas et s’accoupler. Migrant entre les eaux polaires jusqu’aux eaux tropicales, le mode de vie de ces animaux rend difficile le décompte total de l’espèce, mais ils sont estimés, par Globice, à 100 000 individus dans l’hémisphère sud.

En 2022, ce sont 430 baleines qui avaient été comptabilisées, l’ONG précise que « vu les centaines de photos de caudales prises par nos équipes et les participants du programme KODAL en août et septembre et qui restent à traiter, le bilan s’annonce véritablement incroyable. » La tendance est donc à la hausse, d’autant que la « saison des baleines » à la Réunion, n’est pas encore finie. 

Par Louna Galtier Oriol