C’est l’été, et en tant que média, on est obligé de vous livrer nos recommandations pour passer de bonnes vacances. Mais plutôt que de vous recommander des destinations, vous conseiller des crèmes solaires qui ne détruisent pas les océans et vous encourager à emporter une gourde avec vous, on a décidé de s’attaquer à un vrai sujet : vos pieds.
Plus particulièrement, ce que vous mettez dessus, ou en dessous. L’été, à priori, on range les bottes, les charentaises et les moonboots et on laisse place à ce qu’on appelle les chaussures décapotables. Et pour vous aider à choisir la bonne paire, on vous a concocté une petite liste. De rien.
Les Tongs: la paille en plastique
C’est à peu près équivalent. Très pratiques, fabriquées par millions et elles apparaissent partout l’été sur les terrasses de stations balnéaires. Les pailles en plastique ne sont pas réutilisables, et à part quelques fanatiques qui expliquent qu’ils ont la même paire depuis 10 ans, les tongs ne sont pas non plus des piliers de longévité. Et comme les pailles, elles se retrouvent souvent dans la mer. Résultat : selon Stephen Mayfield, professeur de biologie à l’Université de Californie San Diego, les tongs sont responsables de 25% de la pollution plastique dans les océans.
Les crocs : Pour les sportifs
À première vue, on aurait du mal à s’imaginer faire un footing en crocs. On les placerait plutôt à côté d’une pelle et d’un sac d’engrais pour jardiner. Pourtant, en levant la lanière arrière de la croc, vous enclenchez le mode sport qui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 9 km/h. Selon une source qui n’existe pas, Christophe Lemaître s’entraîne l’été en crocs. Et bonus : le fabricant vise à produire zéro émission de carbone d’ici 2030, et a changé cette année la recette de ses chaussures pour n’utiliser que des matériaux recyclés.
Les Birkenstocks : aussi beau que bobo
Longtemps on a cru qu’elles étaient moches. Souvent on s’est moqué des pionnier·e.s qui les ont portées avant qu’elles ne soient cools. Et encore aujourd’hui on regarde avec pitié ceux qui les portent avec des chaussettes. Et pourtant, avec ses matériaux non-toxiques et recyclés, le fait qu’elles puissent être réparées, et enfin que chaque paire soit fabriquée à côté de nous, en Allemagne, le monde réalise doucement à quel point ces chaussures de randonnée décapotables sont fabuleuses. Si ça ne tenait qu’à nous, elles seraient inscrites au patrimoine de l’UNESCO. Reste plus qu’à convaincre que les porter avec des chaussettes est tout à fait acceptable.