Le hurlement d’un loup, un signal de ralliement, de marquage territorial, parfois d’appel à l’aide. Ce grondement, on pourrait en entendre de plus en plus en Occitanie, où des naissances de loups ont été recensées en 2022, après une totale disparition de France dans les années 30. Le come-back a commencé dans les années 90, avec des loups venus d’Italie, passés par les Alpes, installés aujourd’hui en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, dans le Grand-Est, visiblement satisfaits du gibier abondant.
Le problème, c’est que ce gibier est parfois celui des éleveurs de chèvres et de moutons, ce qui tracasse éleveurs et écolo depuis des années. D’après l’Office français de la biodiversité, la quinzaine de loups occitans ne se servirait pas dans le bétail local. Ce sont plutôt les chevreuils, chamois, biches et autres cervidés qui serviraient de casse-croûte à nos amis les loubets. Mais ce n’est pas toujours le cas, et il arrive que des éleveurs perdent des herbivores. Avec le cap du millier de loups français atteint en 2022, des méthodes bien connues se confirment: la présence de chiens protecteurs et l’installation de filets électriques. Une façon de cohabiter avec le vivant, de mettre un peu de diplomatie dans le monde sauvage.
Par Romain Salas.
News tirée de la quotidienne de So good Radio: 10 minutes pour sauver le monde.
09.02.23