Visuel La Fête du court métrage fait son cinéma du 20 au 26 mars
20.03.24

La Fête du court métrage fait son cinéma du 20 au 26 mars

Cinéphiles ou néophytes, blondes ténébreuses ou bruns plantureux, la Fête du court métrage est une longue messe qui s’étend partout en France et à l’international, de Calais jusqu’à l’Île de la Réunion. 

La Fête du court métrage, c’est cet évènement annuel qui promeut au long cours des films de courte durée. Pour cette nouvelle édition, rendez-vous du 20 au 26 mars, où passionnés et profanes pourront découvrir gratuitement et partout en France la magie du « court » – c’est le terme pour les initiés.

Ainsi, les Caennais pourront se délecter de El after del Mundo de Florentina Gonzalez, l’histoire de deux fantômes en sportswear errant dans une civilisation éteinte. Les Calaisiens, eux, pourront réfléchir sur le pouvoir étrange obtenu lorsqu’on marche sur des trottoirs sans toucher les lignes avec Hyperstition de Stéphane Chis et Maxime Chuchana. Quant aux Besançonnais, ils pourront s’extasier du meilleur titre de court-métrage, Fierrot le Pou, signé Mathieu Kassovitz.

tournage en direct

En plus des projections, la Fête du court-métrage se veut aussi un lieu de rencontre. L’occasion de participer à des ateliers en tout genre : fonctionnement d’un fond vert, maquillages pour effets spéciaux, découverte sensorielle en réalité virtuelle, etc.

À l’approche des Jeux olympiques 2024, le sport est également mis à l’honneur. Boniek et Platini de Jérémie Laurent vous emportent dans les rues de Varsovie, où deux cousins jouent au ballon sous le soleil de l’été 1982, tandis qu’avec Kaolin de Corentin Lemetayer Le Brize, vous serez téléporté dans un championnat de moto-cross aux côtés d’une jeune fille un brin têtue. 

Kaolin, Corentin Lemetayer Le Brize (2020)

Au fil de ces documentaires spécial sport, vous découvrirez des pratiques dont vous n’aviez certainement jamais entendu parler. Dans Someone else – The Story of Titus Gandy d’Alexandre Degardin, embarquez pour une promenade avec un cow-boy en slip et santiags aux pieds, ou laissez-vous tenter par un tournoi de coupe mulet avec Merguez et Olive d’Hugo Massa. 

Someone else – The Story of Titus Gandy, Alexandre Degardin (2018)

Autant de court métrages qui vous donneront le goût du film court, souvent injustement méconnu face à son voisin, le long métrage. Pourtant, n’oublions pas que le court-métrage est l’antichambre du long métrage, et si l’expresso est réussi, alors meilleur sera le café allongé.